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L’arrivée de trois lignes à grande vitesse à Bordeaux apportera à la gare Saint-Jean, à l’horizon 2020, près de 20 millions de voyageurs par an. C’est le déclencheur de l’Opération d’intérêt national (OIN) Bordeaux Euratlantique.

Le premier secteur opérationnel de l’OIN sera le quartier Saint-Jean Belcier, au sud du centre-ville. Le programme porte sur 800 000 m2 de surface de plancher, dédiées à des fonctions urbaines mixtes, avec une dominante tertiaire. Malgré l’importance de ce programme, l’objectif formulé par l’OIN en matière de déplacements est ambitieux : le trafic automobile doit rester stable. Pour relever ce défi, la stratégie de mobilité développée par l’équipe au stade avant-projet porte sur :

• la valorisation maximale des alternatives à la voiture : l’accessibilité ferroviaire sera renforcée par l’articulation avec de nouvelles lignes de bus à haut niveau de service (BHNS), et un réseau hiérarchisé de pistes cyclables. Surtout, le projet sera structuré autour d’un réseau d’espaces publics – le réseau « VIP » (vélo/intermodalité/piétons) – qui reliera entre elles les différentes parties du site ;
• la maîtrise du stationnement, avec un principe de mutualisation de l’offre dans des parcs en ouvrage ;
• le dimensionnement « au plus juste » du réseau viaire. En appui de la démarche de conception, des outils de modélisation ont été mis en œuvre, au niveau macroscopique (exploitation du modèle de la Communauté urbaine pour vérifier les impacts au niveau de l’agglomération) ainsi qu’au niveau microscopique (simulation dynamique de trafic pour dimensionner au plus juste les carrefours clés).