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Apprécier les implications de la mobilité numérique sur les besoins en infrastructures

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A Genève, les prévisions de croissance du trafic aérien nécessitent de repenser entièrement les infrastructures de mobilité de l’aéroport et leur mode de gestion. Le mandat confié à RR&A avait pour but d’alimenter la planification directrice générale de l’aéroport jusqu’à l’horizon 2040.

Une des thématiques analysées concernait les perspectives et les implications infrastructurelles potentielles du développement de la mobilité numérique. Les investigations ont porté sur différents aspects :

  • la mobilité partagée. La nouvelle économie du partage résultant des développements numériques se traduit par une diversification rapide des solutions de mobilité, et donc du type de besoins en infrastructures. D’autre part, la relation entre le fournisseur d’une prestation et son utilisateur est modifiée, avec souvent un rôle déterminant des intermédiaires gérant la relation numérique entre l’offre et la demande. En ce sens, l’élaboration d’une stratégie claire en la matière est déterminante pour arbitrer ces évolutions et s’assurer qu’elles aillent dans la direction des objectifs poursuivis.
  • la conduite autonome des véhicules. Ce champ d’innovation est très médiatisé, toutefois les freins à la mise en oeuvre sont importants et ne permettent pas d’escompter la démocratisation prochaine de solutions efficientes de navettes ou véhicules autonomes. Dans ce domaine aussi, les bénéfices que l’on peut en escompter dépendront d’un cadrage clair du champ d’application.
  • les modes de propulsion des véhicules. Le passage rapide au mode électrique, tant pour les véhicules privés que de transports publics, a naturellement des implications infrastructurelles qu’il s’agit d’anticiper. Mais il ne faut pas non plus oublier l’émergence prévisible d’autres modes de propulsion, dont certains pourront nécessiter des dispositions spécifiques de sécurité, en particulier en milieu confiné.
  • l’automatisation des tâches. Le développement des outils numériques (capteurs, caméras intelligentes, modèles, géolocalisation, I.A., etc.) ouvre de très vastes possibilités de gestion optimisée des flux, des espaces et de l’information, que ce soit sur site ou à distance, en temps réel ou en prédictif. Bien que moins médiatisé, c’est un champ d’innovation qui est réellement susceptible d’influencer rapidement et favorablement les besoins en infrastructures.